Dans une commune de 10 000 habitants, la médiathèque accueille chaque jour des enfants, des retraités et des demandeurs d’emploi. Tous utilisent les ordinateurs en libre-service pour consulter leurs mails, imprimer un CV ou faire une recherche scolaire. Ces usages essentiels viennent toutefois avec un coût environnemental réel : consommation d’électricité, renouvellement régulier du matériel, stockage de données dans des serveurs énergivores … loin d’être dans une démarche de numérique durable

Les collectivités ont un rôle clé à jouer dans la transition écologique du numérique. Sans remettre en cause l’accès public à ces outils, elles peuvent adopter une démarche de sobriété numérique, pragmatique et accessible. Voici cinq leviers concrets pour réduire l’empreinte écologique des postes en libre accès, tout en préservant la qualité de service.

1. Allonger la durée de vie des équipements informatiques publics

Réduire l’impact environnemental des renouvellements trop fréquents

Changer les ordinateurs tous les trois ans n’est plus une norme tenable. La fabrication d’un ordinateur neuf génère une empreinte carbone bien supérieure à son usage quotidien. En prolongeant leur durée de vie à 6 ou 7 ans, les collectivités réduisent drastiquement leur impact.

Techniques de maintenance pour prolonger la durée de vie

  • Entretien préventif : nettoyage physique, mises à jour système, contrôle de surchauffe.
  • Optimisation logicielle : utiliser des OS légers adaptés aux machines anciennes.
  • Achat reconditionné : pour compléter ou remplacer le parc à moindre coût.

2. Réduire la consommation énergétique des postes partagés

Éviter le gaspillage en dehors des heures d’ouverture

Un poste allumé toute la nuit, même inactif, continue à consommer. Dans une salle de 10 postes, cela représente une dépense énergétique et financière significative à l’échelle d’une année.

Automatiser la gestion de l’alimentation pour plus d’efficacité

  • Mise en veille intelligente : avec extinction automatique au-delà d’un certain délai.
  • Programmation d’extinction : selon les horaires d’ouverture et les jours fériés.
  • Usage de multiprises intelligentes : pour une coupure totale en fin de journée.

3. Utiliser des logiciels plus légers et moins énergivores

Réduire l’empreinte numérique par le choix des outils

Les logiciels récents sont souvent très gourmands en ressources, ce qui accélère l’usure des machines. Or, pour des usages de base (navigation, bureautique), des alternatives plus sobres existent.

Opter pour des outils adaptés à un usage public

  • Applications open source : fiables, gratuites et souvent plus légères.
  • Réduction des services en arrière-plan : pour limiter la consommation inutile.
  • Nettoyage périodique des données : pour garder les machines fluides et rapides.

4. Centraliser le pilotage du parc informatique communal

Optimiser la gestion technique même avec peu de personnel

Dans une petite collectivité, les ressources humaines sont limitées. Un système de gestion centralisée permet de piloter l’ensemble du parc informatique depuis un seul poste : mises à jour, redémarrages, filtrage, nettoyage…

Gagner en contrôle et en réactivité grâce à l’administration à distance

  • Uniformisation des configurations : pour éviter les écarts de sécurité ou de performance.
  • Surveillance proactive : détecter les dysfonctionnements avant qu’ils ne deviennent critiques.
  • Mise à jour groupée : pour éviter les oublis et réduire les interventions sur site.

5. Intégrer les usagers dans la démarche de sobriété numérique

Responsabiliser les utilisateurs à travers l’information et la sensibilisation

Même les meilleures technologies ne remplacent pas la responsabilité individuelle. Chaque usager peut contribuer à limiter l’impact environnemental du numérique … à condition d’en être conscient.

Actions concrètes de sensibilisation dans les lieux publics

  • Affichage d’éco-gestes numériques : à proximité des postes.
  • Charte d’utilisation responsable : pour inciter à une attitude plus durable.
  • Ateliers numériques éducatifs : en partenariat avec les animateurs ou les écoles.

Donner une nouvelle impulsion numérique aux collectivités pour un numérique durable

Une modernisation responsable à la portée de tous

Il n’est pas nécessaire de tout transformer en une seule fois. L’important est d’avancer progressivement, de fixer des priorités et d’impliquer les agents comme les usagers. La sobriété numérique devient alors un marqueur de qualité de service et d’engagement environnemental.

Un enjeu d’équité territoriale

Les plus petites communes, souvent contraintes budgétairement, peuvent s’appuyer sur des solutions sobres, locales, voire mutualisées. C’est une opportunité de moderniser leur parc tout en affirmant une gestion responsable et durable.

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