En pleine ère numérique, les collectivités locales s’efforcent de moderniser leurs services pour répondre aux attentes des citoyens. Les bornes interactives, les tablettes en libre-service et les ordinateurs publics sont devenus des outils incontournables dans cette transformation. Cependant, un constat préoccupant émerge : bon nombre de collectivités ne disposent pas des statistiques d’usage de ces équipements, compromettant ainsi l’efficacité et l’amélioration de leurs services. État des lieux.

Une dépendance aux outils numériques

Aujourd’hui, les postes publics numériques jouent un rôle clé dans l’accès aux services en ligne, la réduction de la fracture numérique et l’autonomisation des citoyens. Qu’il s’agisse de réaliser des démarches administratives, de s’informer ou de se divertir, ces dispositifs sont censés faciliter le quotidien des habitants. D’après la dernière publication du baromètre du numérique publié par l’ARCEP en mai 2024, les médiathèques et les mairies sont les lieux d’accompagnement numérique les plus connus. Les collectivités investissent massivement dans les infrastructures numériques, mais sans suivi précis de leur utilisation, ces investissements peuvent s’avérer inefficaces. Les statistiques d’usage sont alors primordiales.

À quoi servent les statistiques d’usage des terminaux publics ?

1. À identifier les périodes de forte affluence

Les statistiques d’usage fournissent des informations précieuses sur la fréquence et la manière dont les postes informatiques sont utilisés. Elles peuvent révéler des tendances sur les périodes de forte et de faible utilisation, les types d’applications les plus fréquemment employées, ainsi que les éventuels problèmes techniques récurrents. Ces informations permettent aux collectivités de prendre des décisions éclairées sur la gestion des ressources informatiques.

En analysant les données d’usage, les collectivités peuvent identifier les périodes de la journée, de la semaine ou de l’année où la demande pour les postes informatiques est la plus élevée. Cela permet d’ajuster les horaires d’ouverture des centres d’accès publics et de planifier des ressources humaines en conséquence pour mieux répondre à la demande. Par exemple, si les statistiques montrent une augmentation de l’utilisation après l’école, les bibliothèques pourraient ajuster leurs horaires pour rester ouvertes plus tard.

2. À allouer efficacement les ressources

Les statistiques d’usage permettent également de déterminer quels types de logiciels et d’applications sont les plus utilisés. Si une analyse révèle que certains logiciels spécialisés sont rarement utilisés, tandis que d’autres sont constamment sollicités, les collectivités peuvent ajuster leurs offres logicielles pour mieux répondre aux besoins de leurs utilisateurs. De plus, en identifiant les postes qui sont sous-utilisés, il est possible de redistribuer ou de réorganiser ces ressources pour optimiser l’ensemble du parc informatique.

3. À améliorer la maintenance et de la mise à jour

La collecte de données d’usage permet également de suivre les problèmes techniques récurrents et de mieux planifier la maintenance. Si certaines machines tombent souvent en panne ou rencontrent des problèmes spécifiques, les services techniques peuvent intervenir de manière proactive pour résoudre ces problèmes avant qu’ils ne deviennent des obstacles majeurs pour les utilisateurs. De plus, les statistiques d’usage peuvent informer les décisions concernant les mises à jour matérielles et logicielles, en indiquant quels postes ou logiciels nécessitent des améliorations pour mieux servir la communauté.

Un manque de données préjudiciable pour la collectivité

Vous l’aurez compris, l’absence de statistiques d’usage des terminaux publics soulève plusieurs problèmes majeurs. Tout d’abord, il est impossible de vérifier si les ressources sont utilisées de manière optimale. Sans données, les collectivités risquent de maintenir des équipements sous-utilisés ou de manquer des opportunités pour en installer là où la demande est forte. Ensuite, la personnalisation des services devient complexe. Comprendre quels services sont les plus utilisés permettrait de les adapter aux besoins réels des citoyens. Sans ces informations, les collectivités avancent à l’aveugle. Est-ce l’un des nombreux défis numériques de votre collectivité ? Si oui, sachez qu’il existe des solutions.

Quelles solutions et perspectives à cette lacune ?

Implémenter des logiciels de gestion des terminaux publics

Pour pallier cette lacune, plusieurs solutions peuvent être envisagées. L’implémentation de logiciels de gestion des terminaux publics incluant un suivi des usages est possible. Une solution telle que Novatice NEOS se distingue particulièrement. Novatice NEOS est une solution logicielle qui permet de gérer tous les terminaux publics incluant de nombreux outils dont celui de la consultation des statistiques d’usage des postes publics de manière précise, offrant ainsi aux collectivités un véritable outil d’aide à la décision. Grâce à Novatice NEOS, les responsables peuvent identifier les services numériques les plus sollicités, détecter les dysfonctionnements et ajuster leurs ressources en conséquence.

Former le personnel à l’importance de la collecte de données

Autre élément crucial, la formation du personnel des collectivités. Une collectivité a tout intérêt à sensibiliser les agents à l’importance de la collecte de données et à l’utilisation des outils de suivi dans le respect de la RGPD. Cette démarche permettrait non seulement d’optimiser les ressources mais aussi de justifier les investissements auprès des éventuels financeurs.

Mais l’implémentation de logiciel et la formation du personnel ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte.

Vers une amélioration continue

La transparence et la communication jouent également un rôle clé. Partager les résultats des statistiques d’usages avec les citoyens montre l’engagement des collectivités à améliorer constamment leurs services numériques. Encourager le retour des utilisateurs peut compléter les données quantitatives par des indicateurs qualitatifs. Une municipalité adoptant cette approche peut voir sa satisfaction citoyenne augmenter significativement après avoir ajusté ses services numériques en fonction des retours d’utilisation.

Quels sont les points à retenir ?

L’ignorance des statistiques d’usage des postes publics numériques constitue un frein majeur pour les collectivités locales. En ne connaissant pas l’utilisation réelle de ces outils, elles compromettent leur capacité à optimiser les services numériques et à répondre efficacement aux besoins des citoyens. Investir dans des solutions de gestion des terminaux publics incluant un suivi comme Novatice NEOS et former le personnel à leur utilisation est essentiel pour naviguer en connaissance de cause dans la transformation numérique. Pour les collectivités, la maîtrise de ces données est une condition sine qua non pour offrir des services publics performants et adaptés aux attentes de tous.

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